LaFee kommt nach Würzburg! Wir haben mit ihr über Jungs, Vorbilder und ihr Album gesprochen
Christina Klein alias LaFee ist gerade mal 18 und bereits dreifache Echo-Gewinnerin. Am 5. Mai präsentiert sie ihr aktuelles Album „Ring frei“ in der Posthalle in Würzburg. Auf der Bühne verwandelt sich das Mädchen aus dem rheinländischen Stolberg in eine Rockröhre mit schwarzen Netzstrümpfen, rotem Korsett und blütenweißer Robe samt Federkragen. Wir haben mit der exzentrischen Sängerin gesprochen.
In deinen Liedern gehst du mit dem starken Geschlecht hart ins Gericht. Hatten Jungs schon immer Respekt vor dir?
LaFee: Bei jungen Menschen ist die Hemmschwelle geringer. Sie gehen viel lockerer auf andere zu. Aber seit ich LaFee bin, zeigen Jungs schon sehr viel Respekt. Irgendwann merkte ich, dass sie mich nicht gar mehr ansprechen und nur noch in der Ecke rumstehen. Mein Gott, ich beiße doch nicht! Aber wer nicht will, der hat schon.
Bei deinen Konzerten überwiegen also die Mädchen?
Anfangs kamen zu mir nur Mädchen. Jungs im Pubertätsalter schämen sich, LaFee-Fan zu sein. Mittlerweile sieht man bei meinen Konzerten aber auch viele Typen.
Deine Texte sind frech und provokant. Hast du ein echtes Anliegen?
Mir macht es extrem viel Spaß zu provozieren. Es ist mir sogar ein echtes Anliegen, weil es heutzutage in Deutschland nur sehr wenige Musiker gibt, die das wollen. Ich singe aber nicht über Situationen, die an den Haaren herbeigezogen sind. Meine Lieder sind authentisch.
Spürst du, dass du für manche Mädchen ein Vorbild bist?
Ja, aber das ist für mich ganz komisch. Es gibt Leute, die machen alles nach, was ich tue. Man sollte Menschen aber nicht zu sehr vergöttern. Ich selbst vergöttere Pink. Aber ich weiß, sie ist auch nur ein Mensch. Ich fände es cool, von ihr einmal Ratschläge zu bekommen.
Du warst bereits mit 15 ein Popstar. Hat dir das Leben mehr beigebracht als die Schule?
Die Erfahrungen, die ich in den letzten drei Jahren gesammelt habe, kann mir niemand mehr nehmen. Ich komme mit unglaublich vielen Leuten zusammen, erlebe angenehme und unangenehme Situationen. Vielleicht besitze ich in mancher Hinsicht sogar mehr Lebenserfahrung als jemand älteres. Meinen Hauptschulabschluss konnte ich erfolgreich nachholen. Das war ein extremes Doppelleben mit Schulbüchern im Tourbus und Konzerten am Abend. Danach wollte ich mich voll und ganz der Musik widmen.
Im Sommer 2008 ist dein erstes englischsprachiges Album „Shut Up“ erschienen. Wie ist es im Ausland angekommen?
In Amerika wurde es als Download veröffentlicht und auch die Japaner sind sehr interessiert. Ich habe bereits einige Interviews mit japanischen Medien gemacht. Das fällt mir relativ leicht. Mein neues Album „Ring frei“ ist auch in Italien und Frankreich erschienen – mit deutschen Songs. Bei meinem Auftritt in Paris wurden alle Texte mitgesungen.
Welches sind die unangenehmen Seiten deines Berufes?
Aufdringliche Leute. Manchmal treffe ich welche, die ziehen mich mit ihren Blicken regelrecht aus. Das ist sehr unangenehm.
Mit deinem Ex-Freund, dem Boyband-Sänger Matt Mockridge, lebtest du eine recht öffentliche Beziehung. Hast du aus der Geschichte etwas gelernt?
Das war eine unschöne Erfahrung. Ich würde eine Beziehung nicht mehr ins Rampenlicht stellen. Alles andere würde ich aber wieder genauso machen.
In deinem Lied „Scheiß Liebe“ klingt eine Menge Frust durch. Hat der sich inzwischen wieder gelegt?
Ich glaube, an solch einer Geschichte hätte jeder zu beißen gehabt. Die Zeitungen haben die Sache aber ziemlich aufgebauscht.
Der Albumtitel „Ring frei“ ist eine Kampfansage – an solche Leute, die dich als „perfekt durchgestyltes Kunstprodukt“ bezeichnen?
Ja klar. Ich bin kein Kunstprodukt. Wer mich nicht ernst nimmt – Pech gehabt. Fans würden jedenfalls sofort merken, wenn ich nicht echt wäre und keine Lust hätte. Niemand hat das Recht, mich als Kunstprodukt zu bezeichnen. Ich denke, sage und tue was ich will. Bei meinem ersten Album war ich noch zu jung, aber inzwischen schreibe ich meine Texte selber.
„Danke“, das letzte Lied der CD, hast du deinen Eltern gewidmet. Wurdest du von ihnen von Anfang an unterstützt?
Meine Eltern ließen mir von Anfang an freie Hand. Natürlich hatten Sie auch ihre Bedenken, aber sie wussten, dass Musik mein Traum ist. Also ließen sie mich gewähren.
Source :www.lafee-music.de
Tradution :
- Spoiler:
LaFee vient à Würzburg!
Nous avons travaillé avec les gars, et avons parlé de l'album. Christina Klein alias LaFee a à peine 18 ans et fut déjà par trois fois
lauréate de l'Echo. Le 5 Mai, elle présente son dernier album "Ring Frei"
dans le Posthalle à Würzburg. Sur la scène de la Rhénane de Stolberg. Avec des chaussettes
noires, rouges et des fleurs au corset, robe blanche, avec col à plumes.
Nous parlons de la chanteuse excentrique.
Dans vos chansons, vous y allez fort avec le sexe opposé. Les garçon ont eu de plus en plus de respect pour toi?
LaFee: Pour les jeunes c'est un moindre obstacle. Mais depuis que je suis LaFee, les gars me montrent
beaucoup de respect. À un moment, ils ont compris que je n'étais pas libre et ils n'ont plus
répondu, et sont uniquement restés dans leur coin. Mon Dieu, je mords
pas! Mais on veut toujours ce que 'lon ne peut avoir.
Lors de vos concerts, il y a surtout des filles ?
Au début, ne sont venus à moi que les filles. Les garçons en âge de
puberté avaient honte d'être fan de LaFee. Entre-temps, on peut voir lors de mes
concerts de nombreux types.
Vos textes sont méchants et provocants. Avez-vous une véritable préoccupation?
J'ai beaucoup de plaisir à provoquer. C'est une véritable préoccupation, car de nos jours, en Allemagne, très peu de musiciens le font. Je chante mais je ne chante pas à propos des cheveux. Mes chansons sont authentiques.
Sens-tu que certaines filles te prennent pour modèle?
Oui, mais c'est pour moi très étrange. Il ya des gens qui font
tout ce que je fais. Moi-meme j'adore P!nk. Mais je sais qu'elle est aussi un être humain.
Je trouverais cool, une fois de lui donner des conseils, etc.
Vous étiez déjà une Popstar à 15 ans. Qu'est ce que l'école t'a apporté de plus?
L'expérience que j'ai dans les trois dernières années, tout cela rassemblé, on ne peut plus me berner. Avec beaucoup de personnes j'ai vécu d'agréables et beaucoup de désagréables situations.
Peut-être, je possède à certains égards, encore plus d'expérience de la
vie de quelqu'un de plus vieux. Mon école, j'ai pu rattraper avec succès.
Cela a été une extrême double vie avec les livres scolaires et des
concerts en excursion dans la soirée. Ensuite, j'ai voulu entièrement me consacrer à la musique.
Au cours de l'été 2008 est apparu votre premier album en anglais "Shut Up". Comment est-il arrivé à l'étranger?
En Amérique, il a été publié en téléchargement et les Japonais
sont très intéressés. J'ai déjà fait quelques entrevues avec les médias
japonais. C'est arrivé assez facilement en fait. Mon nouvel album "Ring Frei" est également publié en Italie et en France - avec des chansons en Allemands. Lors de ma présentation à Paris, tous les textes ont été exposé.
Quelles sont les mauvais cotés de votre profession?
Les personnes envahissantes. Parfois, j'en rencontre qui me fixent du regards. C'est très désagréable.
Avec votre ex-ami, le chanteur Matt Mockridge, vous viviez
une relation officielle publique. Avez-vous, de l'histoire, appris quelque
chose?
Ce fut une expérience désagréable. Cette relation ne sera plus sur le devant de la scène.
Dans votre chanson «Scheiss Liebe" sonne beaucoup de frustration.
Je pense que dans une telle histoire il faut tout analyser. Les journaux ont tout à fait gonflé l'affaire.
Le Titre de l'album "Ring Frei" est une annonce à lutte - à
ces gens qui vous désignent comme petit produit parfait d'Art (marketing/commercial)?
Oui clairement. Je ne suis pas un produit artificiel. Qui ne me
prend paq au sérieux - Pas de chance. Les Fans l'auraient en tout cas
immédiatement remarqué, si je n'en avais pas vraiment envie.
Personne n'a le droit de me désigner comme petit produit d'art. Je
pense, dis et fais ce que je veux. Lors de mon premier album, j'étais
encore trop jeune, mais maintenant, j'écris mes textes moi-même.
"Merci", la dernière chanson du CD, vous l'avez dédié à vos parents. Est-ce que dès le départ ils vous ont soutenu?
Mes parents ont fait de moi le début, librement. Bien sûr,
aussi ils avaient leurs préoccupations, mais ils savaient que la musique est mon
rêve. Alors, ils me l'ont accordé.
Source:lafee.forumactif.com